Bonjour !
Un bref retour sur les finales de conférence, si vous me le permettez.
Tout d'abord, ce n'est pas le botteur de précision Cundiff qui a fait perdre les Ravens. C'est plutôt le receveur de passes Lee Evans, lui qui avait le touché gagnant dans les mains et dans la zone des buts, jusqu'à ce qu'un demi défensif «tape» sur le ballon et que Evans l'échappe bêtement. Les Patriots sont chanceux d'être du 46e SuperBowl car les Ravens ont presque tout fait pour y participer.
Du côté de la conférence nationale, les 49ers ont eu leur chance de remporter leur match également. Dans les 4 dernière minutes, San Francisco et New-York se sont échanges les «3-and-out» en se bottant le ballon à de nombreuses reprises. Malgré un match moins éclatant d'Alex Smith et de l'attaque des 49ers, ceux-ci avaient toujours l'opportunité de l'emporter. Nous aurions pu avoir un duel entre les Ravens et les 49ers, entre les frères Harbaugh...Mais nous aurons une répétition du SuperBowl de 2008...
Revenons ensemble un seul instant lors de cette saison où les Patriots ont terminé la saison régulière invaincus. Ils avaient gagné de justesse, par 3 points je crois, contre ces mêmes Giants lors du dernier match de cette saison-là. New-York s'était ensuite faufilé dans les séries et remportait, contre toute attente à chaque occasion, le prochain match. Ce qui fait que plusieurs analystes ont qualifié d'une des plus grosses surprises de l'histoire de la NFL cette victoire des Giants contre les Patriots lors du SuperBowl de 2008.
Cette année, l'élément de la surprise n'est pas du tout présent. Les Giants croient en leur chance de gagner, tout comme beaucoup d'experts également. Ils ont même clamé à travers les médias que Tom Brady n'était pas Dieu (peut-être Jésus...) et qu'il pouvait se rendre à lui. Voyons quelques autres aspects de la partie.
L'offensive
Les deux attaques sont dévastatrices. À eux seuls, Tom Brady et Eli Manning ont eu plus de 10 000 verges de passe cette saison...Le trio de receveurs des Giants fait peur : Victor Cruz, Hakeem Nicks et Mario Manningham. Par contre, le duo d'ailiers rapprochés des Patriots demeure une des plus grandes énigmes pour les coordonnateurs défensifs. Là où ça fait mal, c'est lorsqu'il est question du jeu au sol. Cette facette du jeu est tout à l'avantage des Giants.
La défensive
D'emblée, l'avantage va aux Giants pour la pression constante qu'exerce la ligne défensive sur le quart-arrière adverse. Cette ligne composée de Tuck, Umenyiora et Pierre-Paul, notamment, fait bien des ravages. Du côté des Patriots, après avoir été la pire défensive durant la saison régulière, celle-ci s'est ressaisie durant les séries éliminatoires. Toutefois, elle ne se compare pas avantageusement à celle des G-Men.
Les unités spéciales
Après la performance des finales de conférence, je donne l'avantage des unités spéciales aux Giants.
Donc, la logique favorise grandement les Giants : l'attaque au sol, la défensive et même les unités spéciales. Qu'est-ce qui est différent cette fois-ci ? Les Giants me semblent trop confiants. De plus, Tom Brady ne voudra pas laisser passer cette chance, tout comme Bill Belichik qui prépare habituellement toujours bien ses équipes. D'ailleurs, cette semaine, à l'entraînement, le coach faisait prendre une pause aux joueurs digne de la longueur de la mi-temps du SuperBowl pour ensuite reprendre l'entraînement à fond. Les joueurs des Patriots seront donc bien préparés. Ma tête favorise les Giants pour l'emporter. Mais mon coeur croit que Brady va se hisser au premier rang des plus grands ce soir.
Patriots 37 - Giants 34
Bon match à tout le monde !
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